La liste des représentants des contribuables au sein de la commission nationale du recours fiscal a été publiée le mercredi 15 mai 2019 au bulletin officiel numéro 3.20.19.

La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Région Marrakech Safi est présente au niveau de la Commission Nationale de Recours Fiscal à travers ses 3 représentants, M. Mohamed FADLAM, Président, M. Kamal BENKHALED, Président de la Commission des Finances et du Budget et M.Khalid BENNANI NETTAH, Président de la Commission de la promotion des secteurs productifs, tous les trois nommés par décret par le Chef du Gouvernement, décision qui a été actée le 29 avril 2019.

Les représentants de la CCISRMS auprès de la commission nationale de recours fiscal qui sont désignés pour un mandat de trois ans, auront pour mission d’examiner les recours des contribuables, qui se rapportent aux déclarations et aux contrôles de l’administration des impôts, entre autres.

Ajidaba, une plateforme qui met en relation particuliers et artisans professionnels
4e ville investie après Casablanca, Fès et Rabat
Un bon moyen d’organiser la profession
La plateforme de services de proximité «Ajidaba» vient d’être lancée à Marrakech, après Casablanca, Fès et Rabat

Bonne nouvelle pour Marrakech. La plateforme de services de proximité «Ajidaba» vient d’être lancée. Une mise en réseau entre particuliers et artisans professionnels qui a déjà pris ses quartiers à Casablanca, Fès et Rabat. La ville ocre est donc la nouvelle bénéficiaire de cette initiative aux nombreux avantages.

Pour le client, le principe de notation des agents est un gage de confiance. S’agissant de l’agent, il engage sa notoriété, sa e-reputation, et peut donc très vite compromettre son moyen de subsistance en cas de manquement ou surfacturation de la prestation.

Leur sélection est rigoureuse avec «un contrôle régulier des commentaires des clients qui nous permet de ne garder que les meilleurs», indique Mohamed Chakib Rifi, CEO de la plateforme Ajidaba. Plomberie, électricité, peinture, jardinage, climatisation… tout y passe. L’objectif est de proposer un service de qualité et de déployer tout un carnet d’adresses accessible à tout moment.

«Nous sommes avant tout dans une optique d’inclusion. Nous voulons aider les travailleurs indépendants à intégrer le marché du travail. Jusqu’à présent, ce sont quelque 400 agents que nous sommes parvenus à intégrer. Notre objectif est d’absorber 10% de cette population d’ici la fin de l’année», continue l’initiateur. «D’un autre côté, nous voulons simplifier la vie des Marocains en leur proposant des agents dont l’intégrité et le professionnalisme sont vérifiés», ajoute-t-il.

Petits travaux, dépannages, rénovations, pose d’équipements… une cinquantaine de prestations sont déjà accessibles sur la plateforme. A noter également qu’elles sont couvertes, en cas de dégâts, par une assurance. Les tarifs sont négociés entre l’artisan et le client directement sur place. Il semblerait que le business model fonctionne puisque la note moyenne de satisfaction attribuée aux agents dépasse 4,8/5.

Aujourd’hui, ce sont plus de 2.500 clients qui ont fait appel à ce service encore en phase de développement. Un bon moyen d’organiser la profession et ainsi limiter les déconvenues.

La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Région Marrakech – Safi- annexe Essaouira a organisé une session de formation  en « Cuisine, Restauration et Hébergement » en Partenariat avec le Lycée Hôtelier de la Rochelle du Lundi 06 au Vendredi 10 Mai 2019.
M.SOLAINE Professeur « Services Restaurant & Hébergement » et M.TROUILLET Professeur de Cuisine, ont assuré une formation pratique à une trentaine de stagiaires issus des principaux Etablissements hôteliers et de Restauration d’Essaouira.
Les travaux pratiques se sont déroulés dans les cuisines et salles de restaurant de l’Association « IBTISSAMA » partenaire cette année de la Formation et . Des attestations  de participation portant les LOGOS de la CCIS Régionale, du Lycée français et de la Mairie de la Rochelle partie prenante dans cette formation ont été décerné aux participants.

 

La refonte de leur statut actuellement au SGG
Jouer un rôle renforcé dans l’animation de l’économie régionale
80% du budget des Chambres absorbés par les salaires

Les Chambres de commerce, d’industrie et de services (CCIS), une coquille vide? Moulay Hafid Elalamy n’est pas du même avis. Lors d’une question orale de l’Istiqlal à la Chambre des conseillers, le ministre de l’Industrie et du commerce, s’est inscrit dans une autre trajectoire. Même s’il n’était pas content et ni fier des résultats des Chambres, alimentées par une tension exacerbée avec tous les présidents, la situation est en train d’évoluer.

Aujourd’hui, elles sont dans une phase transitoire avant d’arriver à un niveau supérieur, a-t-il souligné. Pour convaincre, il cite le travail qu’elles ont effectué au cours des dernières semaines, particulièrement dans le secteur du commerce. Lors des rencontres régionales, elles ont élaboré pas moins de 1.325 recommandations sur les commerçants. Par ailleurs, le ministre est formel: les présidents ont changé et le nombre des chambres régionales est passé de 28 à 12.

Aujourd’hui, la dynamique est enclenchée, avec des résultats positifs. En effet, depuis la signature des plans de développement en mars 2018, le ministère s’était engagé à améliorer le cadre juridique de ces institutions. Le projet de loi réformant leur statut est au niveau du Secrétariat général du gouvernement qui va le transférer au Parlement dans les prochaines semaines. Le code électoral qui régit l’organisation des élections de ces chambres doit être également révisé.

Le ministère travaille sur la question. L’idée est de leur faire jouer un rôle plus dynamique dans l’animation de l’économie régionale, à l’instar de ce qui se passe dans les pays développés. «Nous sommes fiers de nos chambres et nous voulons qu’elles atteignent un stade avancé comme en Italie où elles sont chargées de gérer les ports et les aéroports.

A l’avenir, ce niveau de développement sera à notre portée. Nous y allons de manière progressive. Mais, aujourd’hui, il est impossible de prétendre que les chambres de commerce n’ont pas changé», a martelé mardi Moulay Hafid Elalamy, devant un hémicycle quasi-désert.

Pourtant, l’Istiqlal, très actif dans l’opposition, appuie ce chantier gouvernemental. D’ailleurs, la question de Rahal El Mekkaoui, parlementaire et membre du comité exécutif de cette formation, vise à sensibiliser le ministre sur la nécessité d’accélérer cette réforme.

Toutefois, il a ciblé un point faible relatif au cadre juridique qui cantonne les Chambres de commerce dans un rôle consultatif. Ce qui ne leur donne pas la force nécessaire pour imposer leurs décisions et pouvoir ainsi contribuer positivement au développement économique du pays. L’autre maillon faible soulevé par le président de la Commission des finances de la Chambre des conseillers concerne la composition de ces institutions.

D’abord au niveau du nombre: comment une chambre, dotée d’un conseil de 140 membres, peut discuter, se mettre d’accord et prendre des décisions avec l’efficience et la rationalité attendues, s’est-il interrogé en séance plénière. Rahal El Mekkaoui a également soulevé la question de crédibilité de la représentation au sein de ces chambres, insistant sur le nécessaire toilettage des listes électorales.

Ces dernières comprennent des personnes qui n’ont pas exercé des activités depuis une vingtaine d’années mais sont toujours présentes dans les Chambres. Sur le plan des ressources financières, le gouvernement a décidé de mettre en place les moyens pour les aider. Sauf que près de 80% du budget des Chambres sont absorbés par le paiement des salaires des fonctionnaires.

Les 20% restants ne permettent pas d’entreprendre des initiatives conséquentes, a indiqué le conseiller. Au niveau du calendrier, le groupe parlementaire istiqlalien demande d’accélérer la procédure pour que le projet de loi arrive rapidement au Parlement.

La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Région Marrakech Safi abrite la projection en directe des assises nationales sur la fiscalité qui se sont ouverts à Skhirat – Rabat et qui se tiennent les 03 et 04 mai 2019, autour du thème: « L’équité fiscale ». Cette diffusion permettra à l’assistance de Marrakech de suivre en live les travaux de ces assises et d’écouter les interventions des différents panélistes.

Cet événement organisé à l’initiative du Ministère de l’Économie et des Finances, permettra de définir les contours d’un système fiscal plus performant, transparent, équitable et compétitif reposant sur une assiette d’imposition plus large et des taux moins élevés.Il consacrera les principes de l’État de droit en matière de fiscalité et s’inspirera des meilleures pratiques au niveau international.

Une importante délégation de chefs d’entreprises Turques conduite par M. Erol Temizkanoglu, Président du Comité des Chefs d’entreprises à Istanbul a effectué une visite à la CCISRMS le 29 avril 2019.

Cette délégation opérant dans le secteur du charbon a pour but de prospecter le marché marocain et étudier les opportunités d’investissement qu’offre principalement la région de Marrakech-Safi dans plusieurs secteurs d’activité notamment le secteur des mines.

Les membres de cette délégation ont été accueilli par M. Youssef Sbai, Président de la Commission des Relations Extérieures à la CCISRMS qui a saisi l’occasion pour leur souhaiter la bienvenue en les remerciant pour l’intérêt qu’ils ont porté à la Région Marrakech-Safi. M.Sbai s’est félicité des relations de coopération qui lient la CCIS de la Région Marrakech Safi et son homologue d’Istanbul et qu’ils ne cessent de développer mutuellement au service des entreprises des deux régions respectives.
Il a ajouté que la nouvelle liaison aérienne Marrakech Istanbul inauguré le 12 avril 2019 va dynamiser davantage les relations économiques et touristiques des deux parties.
De son côté le président de la délégation Turque s’est félicité à son tour de la qualité de l’accueil qu’il lui a été réservé et a apprécié fortement la dynamique du développement que connaît la Région Marrakech-Safi dans plusieurs domaines surtout le domaine touristique.
Aussi, Il a évoqué l’importance des événements économiques qui se déroulent à Istanbul (MUSIAD, OLIVETECH, EURASIA) et pour lesquels la commission des relations extérieurs de la CCIS Marrakech Safi a déjà programmé des missions économiques dans son programme d’action.

Cette rencontre a constitué une occasion pour exposer les potentialités économiques que recèle la région Marrakech-Safi et parcourir les différentes opportunités d’investissement qu’elle offre.

Marrakech- Une série de conventions visant la préservation du patrimoine urbanistique, culturel et architectural du tissu ancien de la ville de Marrakech, ont été signées récemment dans la cité ocre.

Conclues entre l’Agence urbaine, le Conseil communal de Marrakech, les conseils des arrondissements de Mechouar-Kasbah et Marrakech-Médina, en marge de la 19è session du Conseil d’administration de l’agence urbaine, ces conventions visent l’élaboration d’une charte architecturale de l’ancienne médina de Marrakech en vue de préserver ses spécificités architecturales et urbanistiques authentiques et de valoriser ses aspects architecturaux locaux.

Cette charte constituera un guide référentiel mis à la disposition des différents intervenants et acteurs afin de le prendre en considération lors de la réalisation des plans architecturaux des constructions au sein de l’ancienne médina, et des opérations de réhabilitation et de restauration.

Ces conventions prévoient également l’élaboration d’un cahier de charges de construction commun concernant les restaurants et les cafés dans l’ancienne médina, afin de mettre en place un cadre juridique garantissant le traitement des dysfonctionnements et de l’exploitation anarchique qui touchent nombre de cafés et de restaurants, de créer des espaces publics respectant les spécificités et caractéristiques de l’ancienne médina, et de préserver l’esthétique du paysage urbanistique authentique.

Il a été aussi procédé à la signature d’une convention portant sur l’élaboration d’un plan pour la valorisation et la sauvegarde du patrimoine historique de l’ancienne médina, qui permettra d’identifier les conceptions et les engagements fondamentaux pour la gestion du tissu ancien et regroupera les programmes de développement et les mesures techniques déterminant les normes de mise à niveau de ce tissu et la valorisation du patrimoine historique de l’ancienne médina.

L’Agence urbaine a, en outre, paraphé deux conventions de partenariat et de coopération avec l’Association de Sidi Boulaabada et l’Association de l’art de paix pour le renforcement des capacités des jeunes et ce, dans le cadre de l’ouverture de l’établissement sur la société civile et de sa prise de conscience quant à l’importance de son rôle dans le suivi des projets et son adhésion au processus de développement.

L’Agence a, d’autre part, signé une convention avec un cabinet d’avocat pour garantir un encadrement juridique susceptible de permettre aux cadres de l’établissement de mieux assurer le suivi des différentes dispositions des conventions-cadre et le respect des mesures et procédures relatives aux délais.

Par ailleurs, et parallèlement au suivi des grands projets de développement lancés par SM le Roi Mohammed VI au niveau de l’ancienne médina de Marrakech, et partant de l’importance du document d’urbanisme dans le contrôle et la gestion de l’espace et la fourniture des prestations nécessaires, l’Agence a veillé, en coordination avec les services concernés, à l’élaboration du projet du plan d’aménagement et de sauvegarde de l’ancienne médina et de l’arrondissement du Mechouar-Kasbah « à l’intérieur des remparts », en vue de protéger le patrimoine culturel et urbanistique de ce tissu, ancien, outre une décision réglementaire relative à l’obligation de l’utilisation d’une peinture unifiée pour les façades des constructions au sein de l’ancienne médina.