La compagnie aérienne espagnole low cost Vueling lancera, en avril prochain, nouvelle ligne aérienne reliant Malaga (Sud de l’Espagne) et Marrakech. Cette desserte, opérationnelle le 15 avril, sera opérée deux fois par semaine (lundi et jeudi). Avec cette nouvelle ligne, la compagnie propose quelque 20.160 sièges supplémentaires au départ de la capitale de la ville espagnole, connectée par la compagnie à 24 destinations nationales et internationales.

Le 25/02/2019

L’Economiste|

Sami Zerelli est le nouveau consul de Suisse à Marrakech. Il a été nommé par le président de la Confédération suisse. Zerelli est docteur en chimie pharmaceutique et ancien directeur de Roche Afrique du Nord et de l’Ouest pendant 24 ans. Durant sa carrière, celui qui est aussi entrepreneur a également présidé la Chambre de commerce suisse au Maroc, dont il est l’actuel président d’honneur.

Source: L’Economiste

Le géant du BTP a ouvert, vendredi dernier, un centre de compétences pilote dédié aux industries de la construction. Baptisé «Académie Ménara» l’établissement est situé en haut d’un immeuble de cinq étages, au cœur de Marrakech. Le projet représente un investissement de près de 7 MDH. «C’est la première académie spécialisée au Maroc et en Afrique», précise Mohamed Zahid, PDG deMénara Holding. L’objectif de ce temple du savoir-faire est de contribuer, d’une part, à la montée en compétence de l’industrie du BTP et, d’autre part, de renforcer le capital humain du secteur en dotant les jeunes apprenants de compétences pointues aussi bien sur le plan managérial que technique, conformément à la vision royale en matière de formation et d’emploi des jeunes. «Nous avons ouvert notre établissement à Marrakech, mais nous défendons une cause nationale consistant à offrir aux entreprises du BTP une main-d’œuvre de qualité», ajoute  Zahid.

60 étudiants pour démarrer
L’académie qui vient d’ouvrir ses portes accueille cette année une soixantaine d’étudiants. «Nous avons une capacité de 360 étudiants. Nous démarrons avec une soixantaine de jeunes apprenants mais, d’ici trois ans, nous allons atteindre notre pleine capacité», explique Mohamed Zahid. L’établissement dispose d’un laboratoire et d’une bibliothèque. Technologie oblige, les tableaux des salles de classe sont soit connectés aux ordinateurs des futurs génies du BTP, soit tactiles. «Une innovation majeure qui répond aux besoins du secteur qui compte de nombreuses entreprises, lesquelles ont des demandes spécifiques», a souligné le président de l’Association marocaine de l’industrie du béton, Mehdi Maachi Haddou. Selon le professionnel du BTP, certains profils comme les technico-commerciaux sont extrêmement recherchés par les entreprises de la construction. Or, ils sont très rares sur le marché de l’emploi. Malheureusement, pour le moment, l’Académie Ménara ne forme pas cette catégorie de main-d’œuvre. «Elle devrait se diversifier», indique le directeur adjoint de Sodibet. Et c’est exactement l’ambition affichée par l’établissement nouvellement installé à Marrakech. En effet, le centre de formation spécialisé entend bien se «propulser» en université pluridisciplinaire en 2025.

Une offre sur-mesure
Pour l’heure, deux formations sont proposées aux étudiants de l’académie. D’abord, une offre de formation initiale qui s’articule autour d’un enseignement pluridisciplinaire en deux années, soit quatre semestres, et donnant accès à un diplôme de technicien spécialisé (TS) en industrie du béton et des préfabriqués IBP ou en industries des carrières et des granulats (ICG). La seconde offre, une formation continue, concerne des cycles de formation complets et spécialisés pour lesquels il est possible de s’inscrire en totalité ou en choisissant des modules à la carte. Par ailleurs, l’établissement offre aux entreprise du BTP des services «sur-mesure» concernant notamment le conseil et l’accompagnement, à savoir le diagnostic stratégie et l’évaluation de performance.

Source: Les Echos

Les projets validés par le Centre régional d’investissement (CRI) de Marrakech-Safi ont totalisé 11 milliards de DH sur les six premiers mois de l’année. L’enveloppe globale promise pour les investissements est ainsi en baisse de 53% par rapport à la même période de 2017, selon les données du CRI. Dans le détail 73% des projets agréés portent sur quatre secteurs : tourisme (27%), commerce (17%), enseignement (17%), habitat (12%).

Au total, 100 projets ont été instruits par la Commission régionale d’investissement pour un coût global de 15 milliards de DH. 48 projets ont été agréés avec 11.951 emplois à créer, alors que 44 autres ont reçu un avis défavorable. A noter que 8 projets représentant un montant de 500 millions de DH sont en cours de réexamen.

La source: L’Economiste

Le projet de loi N°47-18, relatif à la réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), a été adopté en Conseil de gouvernement, jeudi 2 août 2018. Jugés comme incompatibles avec les missions qui leur sont attribuées, les CRI seront désormais soumis à une transformation de fond, axées sur 3 principes.

Le premier axe est relatif à leur restructuration en établissements publics dotés d’une gouvernance participative. Leurs prérogatives seront élargies au traitement intégré des dossiers d’investissements, à l’accompagnement dans les différentes étapes précédant la concrétisation des PME en cours de constitution et la résorption des conflits et litiges à l’amiable. Et pour donner aux CRI les moyens de leurs nouvelles ambitions, il a été prévu de créer un pôle «Maison de l’investisseur», et un pôle «Encouragement de l’investissement et l’offre territoriale», deux outils qui visent à faciliter la gestion des dossiers et leur suivi.

Le deuxième axe consiste en la mise en place d’une Commission régionale unifiée de l’investissement. Cette Commission sera formée de la fusion des anciennes Commissions régionales et fera office d’entité centrale de prise de décisions.

Le troisième axe, quant à lui, porte sur la simplification des procédures propres au traitement des dossiers d’investissement, aussi bien sur le plan régional que central, et comporte son lot de lois sur la lutte contre les abus et les délais de production des autorisations nécessaires à la concrétisation desdits investissements.

Aussi, la nouvelle loi ambitionne de rester à l’écoute des évolutions enclenchées afin de corriger le tir quand cela s’avère nécessaire, et réduire les entraves à l’investissement.

Source: La Vie Eco

Une hausse exceptionnelle de 54% d’arrivées en juin, et 48% de nuitées
16,5% de touristes en plus pour les 6 premiers mois de l’année
La ville profite de l’embellie mondiale et des efforts promotionnels consentis en 2017

C’est une performance exceptionnelle que celle qui a été enregistrée par Marrakech sur les premiers 6 mois de l’année avec une hausse de 16,5% en termes d’arrivées. A fin juin, ils étaient près de 1,3 million de touristes à avoir opté pour Marrakech. Le plus grand record a été enregistré en juin dernier avec une hausse de 54% pour les arrivées et 48% en termes de nuitées. On s’attendait à une évolution positive pour ce mois, vu le décalage du ramadan mais pas à cette explosion. Marrakech a pleinement profité de l’embellie mondiale du tourisme et la demande musclée du tourisme émetteur de nombreux marchés traditionnels et émergents. Ce sont aussi les fruits des efforts consentis par l’ONMT en 2016 et début 2017 et ceux concernant la qualité du produit touristique.

Profitant de l’image positive et la visibilité que la COP a donnée à la destination, l’Office a multiplié les opérations de communication envers les acteurs et les médias des pays émetteurs et soutenu les différentes actions de promotion menées par les opérateurs privés de Marrakech. Résultat: une reprise de plusieurs marchés émetteurs dont la France,  l’Espagne, l’Allemagne, Grande-Bretagne, la Hollande,  la Belgique. Globalement, le marché européen a performé avec une hausse de 31% et près de 700.000 arrivées en 6 mois, la France, l’Allemagne et l’Espagne en tête. Il y a aussi les marchés américains et d’autres gisements de touristes comme la Chine sur lesquels capitalisent les professionnels. Aux yeux des professionnels de tourisme et notamment les hôteliers, le taux d’occupation est le vrai indicateur de la santé du tourisme à Marrakech. Celui-ci est passé de 48 à 54%  sur les 6 premiers mois de l’année.

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Un bon score même s’il n’est pas encore suffisant. «Tant que le taux d’occupation ne dépasse pas 65%, il y a péril sur la rentabilité», estiment-ils. Pour Lahcen Zelmat, président de la fédération nationale de l’industrie hôtelière, il faut continuer sur cette lancée avec des opérations de promotion de la même envergure que celles menées en 2017. «Malheureusement, 2018 n’a pas démarré sous de bons auspices: le ministère qui devait revoir la stratégie 2020 n’a toujours rien livré et l’Office chargé de la promotion est resté sans pilote pendant 6 mois. Tout cela risque d’avoir des conséquences pour 2019».  Les professionnels attendent toujours une meilleure implication des autorités de tutelle et locales pour booster le secteur. «Il n’y a pas de secret dans ce domaine: seuls des injections d’aérien et des budgets promotionnels conséquents peuvent aider à  faire du tourisme le véritable levier économique de Marrakech».

Source: L’Economiste

Prenant comme point de départ Marrakech, le ministère du Tourisme et l’OCDE veulent mener le projet de cluster touristique à bon port dans la région, avant de dupliquer l’expérience dans les autres territoires.

Consolider l’offre touristique locale, faire profiter la région de ses retombées économiques et sociales, tout en faisant face à l’intensification de la concurrence internationale: tels sont les enjeux principaux de la création d’un cluster touristique dans la région Marrakech-Safi. Le sujet a été discuté mardi à Marrakech, lors d’un atelier international sur le développement de clusters de tourisme au Maroc, organisé en collaboration avec le ministère du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). «La création de ce cluster, qui sera baptisé «Art de vivre marocain», dans la région Marrakech-Safi donnera un élan à la croissance que connaît la cité ocre sur le plan touristique, et en fera profiter toute la région», a affirmé le ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, Mohamed Sajid.

Dans ce sens, le cluster fera la connexion entre toutes les potentialités de la région et de ses habitants, créant ainsi les synergies nécessaires entre les différents secteurs, notamment le tourisme, l’artisanat et l’économie sociale et solidaire, pour accentuer la dynamique de développement au niveau local. En effet, les régions limitrophes de la ville Marrakech disposent d’un savoir-faire important et d’énormes capacités en termes de culture, d’agriculture, de produits de terroir, de développement de l’économie sociale et solidaire; autant d’atouts qui constitueraient «la clé de la réussite pour le développement de ce cluster», selon Mohamed Sajid.

Prenant comme point de départ Marrakech, le ministère de tutelle et l’OCDE projettent de mener le projet du cluster touristique à bon port d’abord dans la région, avant de dupliquer l’expérience dans les autres. Au-delà de l’aspect matériel, la réussite de cette initiative dépend aussi du facteur humain. À ce propos, Mohamed Sajid est persuadé que les acteurs locaux sont conscients de l’intérêt de s’impliquer dans le développement de cet outil, qui incarnera un vecteur supplémentaire de croissance dans la région. «La création d’un cluster de tourisme dans un territoire à fort potentiel tel que la région Marrakech-Safi va également renforcer les liens entre l’économie du tourisme et le tissu économique local, surtout le secteur agricole et artisanal et l’économie sociale, dans un objectif de cohérence des politiques publiques», a indiqué Alain Dupeyras, chef de la division pour le développement régional et le tourisme au sein de l’OCDE.

Le projet de cluster touristique, qui s’inscrit dans le cadre du programme-pays Maroc-OCDE signé en 2015, va contribuer à la création d’emplois dans la région, tout en assurant une forte implication de tous les acteurs dans la création de valeur, notamment les PME et TPE. Signé en 2015, le programme-pays Maroc-OCDE englobe 3 domaines, à savoir la compétitivité, la gouvernance publique et l’inclusion sociale, et consiste en 16 projets, dont un sur le tourisme, des examens par les pairs, des activités de renforcement des capacités, l’inclusion dans les outils statistiques de l’OCDE, la participation à 9 comités et l’adhésion à 9 instruments juridiques de l’OCDE.

Source: Les Echos

La 2ème édition du Salon de l’immobilier et de l’urbanisme de Marrakech (SIUM) aura lieu du 15 au 18 novembre prochain sous le thème «La créativité immobilière et le développement durable».

Organisé par Logistique.ma, ce salon qui s’étendra sur une superficie de 10.000 m² vise à réunir les différents acteurs du secteur de l’immobilier et de l’urbanisme afin de le promouvoir, notamment en matière d’immobilier écologique et du développement durable, ainsi d’exposer aux visiteurs les dernières nouveautés des produits de la construction et immobiliers et d’accompagner le développement que connaît la ville de Marrakech dans ce secteur.

Selon les organisateurs, le SIUM qui constitue une opportunité pour favoriser l’échange et les partenariats professionnels et informer le visiteur des offres disponibles en la matière, ainsi que pour faciliter le contact entre les différents opérateurs de l’immobilier et de l’urbanisme, sera marqué par la participation de plus de 60 exposants et promoteurs immobiliers, outre des stands dédiés aux institutions juridiques et bancaires. Au programme de cette manifestation, figure l’organisation des conférences et des ateliers autour des thèmes d’actualité sur l’immobilier et l’urbanisme.

Source: Aujourd’hui le Maroc

La compagnie aérienne Air Arabia Maroc a annoncé son nouveau vol entre Tanger et Marrakech à raison de trois fréquences hebdomadaires (Mercredi-vendredi-dimanche) à partir du 28 octobre prochain.

Le transporteur aérien low cost continue de renforcer son réseau intérieur au sein du Maroc. Cette nouvelle liaison Tanger-Marrakech est la 6e ligne intérieure de la compagnie. Il est à noter que cette dernière a ouvert sa première ligne intérieure Fès-Marrakech en juin 2017.

Via un communiqué, Air Arabia fait savoir que les vols seront opérés par des Airbus A320 d’une capacité de 174 sièges et seront connectés à la ville de Dakhla avec un stop technique de 40 minutes à Marrakech, sans changement d’avion. Le retour s’effectuera les mêmes jours.

Le programme de vol est comme suit :

Tanger – Marrakech
Mercredi – vendredi – dimanche
7h – 8h

Marrakech – Tanger
Mercredi – vendredi – dimanche
20h40 – 21h50

Tanger – Marrakech – Dakhla
Mercredi – vendredi – dimanche
7h – 8h10 // 8h50 – 10h55

Dakhla – Marrakech – Tanger
Mercredi – vendredi – dimanche
17h50 – 19h40 // 20h20 – 21h30

Source: Les Echos

Supression des déplacements physiques, transparence dans le traitement des dossiers, traçabilité… la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de Marrakech (Radeema) accélère la cadence de la dématérialisation des services et procédures.

Après avoir mis en place l’agence électronique ciblant les usagers -et qui au passage lui a valu une récompense lors de la 11e édition du prix national de l’administration électronique-, la régie attaque le segment des entreprises. Segment qui représente 2.000 clients à Marrakech et qui pèse 40% de son chiffre d’affaires.

Pour cette clientèle à haute contribution, la Radeema vient de lancer e-Invest, une plate-forme électronique de prise en charge des dossiers d’équipement d’eau potable, d’électricité et d’assainissement liquide relative aux grands projets destinés aux clients. Sont concernés par cette plate-forme les promoteurs immobiliers, les investisseurs et tout autre acteur économique.

«A travers ces mesures et transformations, on espère atteindre l’efficience et l’efficacité économique et financière qui constituent une orientation stratégique pour l’État et un climat transparent et solide répondant aux aspirations des investisseurs et des promoteurs immobiliers», insiste Rachid Benchikhi, directeur général de la Radeema.

C’est ainsi que le nouveau service électronique développé en interne par les ingénieurs de la régie se fixe pour objectif la numérisation complète du processus des demandes d’équipement.

C’est-à-dire un dépôt de dossier à distance, un suivi en temps réel de l’évolution de traitement des dossiers dans la plupart de ses étapes du dépôt du dossier jusqu’à la livraison des travaux, en plus de la réduction des délais de ce processus. Un gain de temps considérable pour les investisseurs immobiliers dans la gestion de projets. A rappeler qu’en 2017, le Maroc a été sanctionné par le Doing Business à cause du retard pris, par exemple, par le branchement au réseau électrique et d’eau.

Ce qui risque de retarder surtout les industriels ou les hôteliers qui ont besoin d’électricité pour leurs machines, de chambre froide… Accessible via son portail institutionnel, la solution de la Radeema permettra de fluidifier les interventions et travaux et de réduire le délai de traitement. Le DG de la régie espère le ramener à trois semaines.

La procédure comporte 4 étapes: accès à la plateforme, création de l’espace, création de projets (saisie des détails de la demande, gestionnaire du projet et références) et la quatrième étape est la consultation et le suivi. Enfin et à terme, le nouveau service électronique permettra la mise en place du centre d’information et de documentation pertinent au profit des investisseurs, ajoute Benchikhi.

Source: L’Economiste